Histoire de B.O : Dr Jivago
Quand on parle de certains films, bien souvent avant l'histoire ou les images, c'est de la musique dont on se souvient, bien entendu, c'est encore plus vrai pour les films musicaux.
Que serait Mignith express, Out of Africa, les chariots de feu, Il était une fois dans l'Ouest par exemple sans la B.O...
D'ailleurs, souvent, une merveilleuse bande originale, immortalise un film.
Pour mon premier billet sur ce thème, j'ai choisi de vous parler de la B.O du Dr JIVAGO.
Film de David Lean, Produit par Carlo Ponti, musique de Maurice Jarre, USA, 1965, 193 minutes
Scénario de Robert Bolt, d'après le roman de Boris Pasternak
Photographie de Freddie Young, Manuel Berenguer, Nicolas Roeg (70mm gonflé. Panavision),
Décors de John Box
Montage de Norman Savage
Son de Paddy Cuninngham et Winston Ryder
Omar Sharif (Yuri Zhivago), Rod Steiger (Komarovsky), Julie Christie (Lara)
Tom Courtney (Pasha/Strelnikov), Ralph Richardson (Alexander Gromeko)
Alec Guiness (General Yevgrav Zhivago), Nigel Havers (Ronny Heaslop), Geraldine Chaplin (Tonya Gromeko Zhivago)
David Lean contre l'avis de la MGM choisit de confier à Maurice Jarre la création de la partition musicale de son film.
Les premiers essais furent infructueux, Maurice Jarre pensant que Lean souhaitait une musique à connation folklorique russe. Finalement, Lean lui aurait dit : "Oublie Jivago , oublie la russie' pense seulement à l'amour' ". C'est ainsi que naquit le célèbre thème de Lara. Malgré tout afin que s'intégrer au contexte, Jarre y rajoutera un orchestre de 30 balalaïkas (basse, baryton, alto et soprano).
Ce thème très présent dans le film n'est pas obligatoirement lié aux apparations de Lara jouée par la très belle Julie Christie mais serait plutôt lié à la balalaïka. A la fin du film, Tonya la jeune fille dont on ne connait pas l'identité joue de la balalaïka comme la mère du poète, ce qui laisse supposer qu'elle serait la fille du DR JIVAGO.
La balalaïka
est un intrument à cordes pincées reconnaissable à sa caisse triangulaire.
Maintenant, laissons place à la musique