La couleur pourpre d'Alice Walker

et dans le cadre également du tout nouveau challenge de BOUH


Mon avis : Il y a des gens et donc des personnages de roman qui naissent avec l’envie de vivre et la foi chevillées au cœur, ce qui leur permet de passer et même de surpasser toutes les épreuves de leur vie et rester eux-mêmes. Celie est un personnage attachant que j’ai suivi avec grand plaisir tout au long de ce roman malgré toute la bassesse humaine qu’elle doit subir. Afin de pouvoir tenir le cap, Celie s’accrochera à l’amour qu’elle a pour sa sœur cadette dont elle restera pourtant sans nouvelles pendant des années et par le suite, par l’amour qu’elle éprouvera pour Shug pourtant l’amante de l’homme avec qui elle vit. Au personnage de Celie, se rajoute d’autres personnalités intéressantes comme Sofia, belle-fille de Celie. Un roman plein d’humanité qui aborde par divers biais, plusieurs sujets : Les conditions de vie des femmes noires, l’inceste, le racisme, l’esclave, l’immigration et l’utopie de l’évangélisation de l’Afrique... Toutefois, j’ai eu un peu de mal au début du roman avec la manière de parler de Celie, qui a été gênante à lire, c’est une particularité qui passe mieux dans le film. La fin du roman est en grande partie épistolaire puisque basée sur la correspondance entre les deux sœurs.
Roman mit en scène par Spielberg en 1986 avec la magnifique Whoopi Goldberg dans le rôle de Celie et que j’ai revu cette année avec toujours autant de plaisir.
Un autre avis celui d'Amanda
