un printemps très chaud de Sahar KHALIFA
Le camp palestinien de
'Ayn el-Morjân et la colonie israélienne de Kiryat Sheiba sont séparés par une clôture métallique. I)e part et d'autre, deux enfants s'apprivoisent. Mais la clôture devient un mur entre deux
communautés qui se haïssent ou, au mieux, s'ignorent. Ou pactisent. Tout est vu à travers le regard d'Ahmad, le jeune Palestinien, en proie aux problèmes de son âge, à sa timidité, à un amour
naissant, aux conflits de générations, à la rivalité qui l'oppose tendrement à son grand frère Majid. Son univers bascule quand il s'introduit derrière la clôture : emprisonné, il passe de
l'enfance à l'adolescence. Des illusions à une réalité d'autant plus dure et amère que, entre-temps, la seconde Intifada a éclaté, et que Majid, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, doit
entrer dans la clandestinité, début d'un calvaire qui l'entraînera notamment jusque dans le quartier général assiégé de Yasser Arafat.
Sans manichéisme, la romancière palestinienne Sahar Khalift brosse une fresque bouleversante de la réalité de
son pays, de son désespoir grandissant, de ses paradoxes et de ses antagonismes. Et pose une question essentielle : quel avenir y a-t-il pour la jeunesse, qu'elle soit palestinienne ou
israélienne ?
Elle en pense quoi, Anjie ? J’ai abandonné ce roman à la page 103 et encore j’ai insisté un peu car c’est le livre que j’avais choisi pour « Lire et Délires » …Pourquoi ai-je laissé ce livre en cours. Et bien disons que les deux personnages principaux m’ont déplu dès le début et compte tenu du contexte, je m’attendais à un récit, une écriture où j’aurai senti la tension, l’arrivée du désastre et rien de tout cela n’est arrivé alors que je ne suis pas masochiste, j’ai refermé ce livre. Mon incursion dans la littérature arabe n’aura pas été concluante pour l’instant…
En aparté : Je rejoins ma copine Nadia, ma belle-sœur Christine et Marie pour dire qu’il faut lire « Amin Maalouf » !
Les membres du club ont lu : La répudiation de de Rachid Boudjedra, Le village de l'allemand de Boualem SANSAL, Zayni BARAKAT de Gamal GHITANY, L'immeuble Yacoubian d'Alaa El ASWANY, la nuit sacrée de Tahar Ben JELLOUN, Les croisades vues par les arabes d'Amin MAALOUF et le bonheur des moineaux de Mohamed NEDALI.