Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais... Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement. Du jour au lendemain, Eric devient l'un de ces parents qu'il a vus, à la télévision, proclamer leur foi dans l'innocence de leur enfant. Alors que l'enquête de la police se recentre autour de Keith, Eric doit lui trouver un avocat et le protéger contre les soupçons croissants de la communauté. Mais est-il tout à fait sûr de l'innocence de son fils ? Si Keith était coupable, et s'il était prêt à répéter son geste... Quelle devrait être alors la responsabilité d'un père? Les feuilles mortes est le récit d'une confiance brisée et celui des efforts héroïques d'un homme pour retenir coûte que coûte les liens qui l'unissent à tous ceux qu'il aime.

 

Mon avis : Une lecture qui m’a tenue en haleine, j’adore cela. Je l’ai commencé vers 23 heures et je l’ai fini dans la foulée vers 3 heures du matin. L’intérêt de ce polar, ce n’est pas l’enquête mais la réaction du père. En quelques semaines, sa vie va partir en miettes. Eric Moore aime son fils mais n’aime pas ce qu’il est et de ce fait ces réactions (il devient au fur et à mesure du temps de plus en plus paranoïaque) vont engendrer la destruction de la cellule familiale.  Ce roman montre très bien les ravages du doute. De plus Eric Moore ne peut s’empêcher de faire des parallèles ou d’avoir des réminiscences de sa propre histoire familiale, ce qui va quelque peu faussé son jugement et ces réactions.  L’histoire est racontée par le père qui bien des années plus tard attend quelqu’un dans un café mais on ne sait pas qui …

Je suis d’accord avec Joëlle qui dit que les phrases coulent toutes seules dans ce livre.

Je n’avais jamais lu cet auteur de polars et je suis ravie de cette découverte que je complèterais sûrement.


Les avis de Joëlle, de Manu, de Dominique et de Jean-Marc Laherrère chez qui j’avais noté ce roman noir.

 


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