En 1874, à Washington, le président américain Grant accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf: troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du périple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des "Mille femmes" viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les États-Unis d'Amérique... Parvenue dans les contrées reculées du Nebraska, l'une d'entre elles, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de squaw et les rites inconnus des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de son peuple d'adoption...

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A travers le journal de May DODD, internée par ses parents pour avoir aimée hors de sa classe sociale, nous allons suivre le périple de ces quelques femmes blanches et en particulier celui de May (bien-entendu, le gouvernement américain ne respectera pas son accord et c’est une cinquantaine de femmes qui seront échangées…). Après un très long voyage et quelques haltes dans les forts, May et ses compagnes se marient et partent vivre avec les cheyennes. C’est l’apprentissage de la vie au jour le jour, au plus près de la nature, d’une vie simple mais aussi quelquefois très violente (alcool et combats,rites considérés comme barbares à leurs yeux). Malgré tout May et certaines de ses compagnes s’intègrent, en amenant quelques améliorations à leur quotidien comme la tente à vapeur pour les femmes…Mais voilà, sur une partie de cette terre accordée aux indiens par l’état américain, plus précisément dans les BLACKS HILLS, il y a de l’or…

Alors que vaut un accord signé avec des « barbares », face à l’attrait de l’or ?

Ce roman, bien plus qu’un roman d’aventures, est un véritable plaidoyer, un cri de respect pour ce peuple cheyenne, également pour une vie proche de la nature. De plus, si il est désolant de constater que l’état américain n’a jamais pris en considération ce peuple, habitant premier de cette immense terre, on ne peut que constater que les femmes même blanches ne pesaient pas beaucoup non plus, dans la balance…Ce roman est aussi une dénonciation forte de la politique indienne du gouvernement américain !

Ma petite note personnelle : On oublie trop souvent, que le massacre du peuple indien d'amérique est également un génocide...

Lecture commune avec Zazimuth qui m’a permis de sortir ce beau roman de ma PAL…Merci à Diane  de m’avoir parlé de ce roman il y a bien longtemps déjà...

 

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