Lecture dans le cadre du Club et du challenge et lecture commune avec Restling et Karine.

Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant.
Dans la puritaine société anglaise de la fin du XIXe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.


Mon avis : J’ai trouvé cette lecture fastidieuse car je n’ai pas aimé l’écriture de Thomas Hardy que j’ai trouvé trop ‘ampoulée’. C’est dommage car il me tardait de lire ce livre car je gardais un très beau souvenir du film qu’en avait fait Roman Polanski avec Natassja Kinsky. Je n’ai vraiment accroché qu’à partir du moment où Angel apprend le passé de Tess, c'est-à-dire à plus de la moitié du livre.

Pour en revenir à l’histoire elle-même, autant vous dire de suite que ce n’est pas une histoire guillerette.  Dans cette chronique, la destinée de Tess ne me semble pas déterminée seulement par le contexte social et religieux de l’époque mais également par sa personnalité. En effet, elle est rongée par la culpabilité alors qu’elle est une victime mais je n’ai pas eu l’impression que c’était les autres qui lui faisaient ressentir cette culpabilité mais bien elle qui le vivait ainsi. Elle fait le choix de parler de son passé à son mari (contre le conseil de sa mère), rien ne l’y obligeait  et les conséquences seront terribles…Mon verdict, une lecture en demi-teintes et une envie de revoir le film.

Vous pouvez lire également les avis de Ys, d'Emjy, de Malice


C'était un livre de ma PAL, reçu dans le cadre du Swap Saint Valentin.


Je vous propose le résumé d'Isabelle alias 'Etoiles des neiges' qui dans le cadre de notre club a lu  'La fortune des Rougon' d'Emile ZOLA.


 

« La fortune des Rougon », E. Zola, 1871

 

La fortune des Rougon est le premier tome de la série les Rougon-Macquart. On y trouve donc d’une part des personnages que l’on retrouvera dans d’autres tomes, par exemple Gervaise Macquart, que l’on retrouve dans l’Assomoir. On y trouve aussi l’explication de caractères récurrents dans l’œuvre de Zola. En effet, la « fondatrice » de cette famille est Adelaïde Fouque. Elle est atteinte de fragilité nerveuse, folie dont hériteront certains membres de la famille. Elle épouse d’abord un jardinier, Rougon, et ensemble ont un fils, Pierre Rougon. A la mort de son mari, elle se met en concubinage avec Macquart, un type un peu louche, contrebandier, dont elle a une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. On comprend donc pourquoi il s’agit de la série des Rougon-Macquart ! Pierre est jaloux de son frère et de sa sœur, il estime qu’ils lui prennent sa part d’héritage, qu’ils n’ont droit à rien vu qu’ils ne sont pas légitimes : de cette jalousie naît un appât du gain et du pouvoir (ceci dit il se trouve une femme qui lui correspond bien là-dessus) qui se retrouvera encore, par hérédité, chez d’autres. Antoine Macquart a quant à lui hérité et va transmettre l’alcoolisme et la violence de son père, et Ursule Macquart, qui va devenir Ursule Mouret suite à son mariage, va transmettre la folie de sa mère. Un bien joli tableau de famille que voilà, entre les arrivistes, les alcooliques et les fous !

 

L’histoire en elle-même : elle se déroule dans les jours qui suivent le coup d’Etat du 2 décembre 1851. D’ailleurs, si c’est une période de l’Histoire qui vous paraît un peu confuse, je vous conseille de vous documenter d’abord un peu à ce sujet, sinon certains passages risquent d’être un peu difficiles à comprendre. La famille Rougon-Macquart se déchire entre Bonapartistes du côté des Rougon, et républicains du côté Macquart (Antoine Macquart étant républicain uniquement parce qu’il s’imagine que la République lui permettra de vivre sans travailler, ah, c’est beau de rêver !), chacun se servant de ces événements pour essayer de prendre de l’importance à Plassans, la ville où ils vivent. C’est aussi l’histoire de Sylvère, le petit-fils d’Adelaïde et le fils d’Ursule, et de Miette, son amie. C’est la partie la plus romantique du livre, avec la description de comment ils se rencontrent, comment, petit à petit, ils en viennent à tomber amoureux l’un de l’autre. Ils partent ensemble défendre la République.

 

Ce que j’en ai pensé : j’ai beaucoup aimé découvrir les origines de cette famille, mais j’ai trouvé le récit parfois un peu compliqué à suivre parce qu’il n’est pas toujours linéaire dans le temps. A quelques rares exceptions près (Sylvère et Miette), tous les personnages donnent envie d’être claqués, mais ça c’est pas gênant, au contraire ! Ce n’est pas le livre de Zola que j’ai préféré, mais j’ai beaucoup aimé quand même.

                                                                                                                                    

 

 

 


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